Une petite entreprise familiale de calligraphie connaît la crise face aux évolutions technologiques et à la déqualification de son personnel.
Il lui faut du sang neuf et de l’innovation. Pour ce faire elle embauche un jeune collaborateur - à bas prix - plein d’allant et porteur de projets devant permettre la relance des activités de l’entreprise.
Grâce à son talent relationnel et commercial l’entreprise redémarre, fait du profit, acquiert de nouveaux marchés, crée des filiales…mais le jeune sauveur devient gourmand et demande qu’on lui accorde sa part du gâteau, sinon…
Jusqu’où le mènera son ambition ?
Jusqu’à quel point la famille, qui avait été si accueillante à son égard, acceptera-t-elle de soutenir son bienfaiteur ?
Le profit appelle le profit et de ce fait chacun veut régler ses comptes.
La cellule familiale résistera-t-elle à l’implosion ?
Mais fort heureusement il y a une morale… capitaliste qui risque de surprendre le spectateur.
Si la pièce Exploitation familiale a été écrite en alexandrins c’est parce qu’il a semblé à l’auteur que l’alexandrin pourrait être aujourd’hui la langue parlée au théâtre par les petits bourgeois voulant devenir des bourgeois gentilshommes.
L’idéologie capitaliste versifiée, …n’est ce point le rêve secret des capitaines d’industrie et des malfaiteurs de la finance ?
« Cachez donc ce magot que je ne saurais voir ! »
GENRE: Boulevard en alexandrin
DURÉE : 2 heures
DISTRIBUTION : 5 hommes et 5 femmes
PERSONNAGES :
Lucile (environ 22 ans)
Agnès (environ 21 ans) : les filles à Papa.
Papa (50 ans) : le directeur de l'entreprise.
Maman (35 ans) : la femme de Papa.
Philippe (45 ans) : le frère de Papa et le fils de Madame Mère, bègue.
Madame Mère (environ 75 ans, rôle de composition, muet)
Aurélien (25 ans).
Élodie (25 ans).
Octave (26 ans).
Un policier : (40 ans)